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Bilan d’activité 2017 de l’AFVS

Vous trouverez ci-dessous le bilan d’activité 2017 de notre association. Comme vous pourrez le constater, l’AFVS a pu poursuivre et intensifier son action grâce à l’intérêt et au soutien de ses adhérents, de ses partenaires et de ses donateurs.

Notre activité nous confirme que le saturnisme est toujours d’actualité et que persistent en France des sources d’intoxication par le plomb, notamment dans l’habitat indigne, comme nous le détectons lors de nos visites à domicile.

Force est donc de constater l’importance de nos actions visant à pallier les défaillances de l’information. Nous remarquons notamment que le décret interministériel du 8 juin 2015 est souvent méconnu, décret qui instaure une baisse du seuil donnant lieu à une déclaration obligatoire de la maladie à hauteur de 50 µg/L au lieu de 100 µg/L (seuil retenu de 2004 à 2015) et à la mise en place d’une vigilance particulière à partir de 20 µg/L.

Nous continuons et continuerons donc à mener ce travail d’information et de prévention lors de nos permanences et de nos réunions, lors des formations et des rencontres entre professionnels et  partenaires, associations et familles, grâce aussi à la diffusion de notre film « Notre plomb quotidien », de notre brochure « Le saturnisme et les enfants victimes du plomb » ainsi que de notre brochure sur les travaux et le plomb, consultable sur notre nouveau site www.afvs.net.

De même, nous espérons avoir les moyens humains et financiers pour continuer à accompagner les familles pendant plusieurs années,  jusqu’à ce que leurs enfants ne vivent plus dans un environnement mettant en danger leur santé.

Par ailleurs, l’AFVS s’investit auprès de différentes administrations telles que l’Agence régionale de santé, les services sociaux, les PMI, ainsi qu’auprès de certaines municipalités, et s’attache à mobiliser autour de ses projets les associations, les enseignants, les professionnels de santé, les acteurs sociaux, etc. présents sur les lieux où se situent les logements « plombés » et autres sources de plomb.

L’année 2018, celle de nos vingt ans, s’est annoncée de manière contrastée : d’une part, l’activité intense de l’AFVS, ses nombreux projets, sa bonne dynamique et ses nouveaux locaux aménagés au 20, villa Compoint – 75017 Paris créent des conditions de travail plus confortables, pour un prix de location moins élevé ; d’autre part, nous sommes confrontés aux politiques budgétaires de plus en plus restrictives.

C’est pourquoi nous insistons à nouveau auprès de tous ceux qui sont intéressés à la lutte contre le saturnisme pour qu’ils soutiennent notre travail, notamment par une aide financière, particulièrement souhaitable, voire indispensable, face aux grandes incertitudes qui persistent quant aux subventions publiques.

Projet de loi ELAN 2018

Le projet de loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique), a été adopté par l’Assemblée nationale en première lecture le 12 juin 2018. Il est marqué par de petites avancées et par des reculs très importants de la politique publique de logement

Du 30 mai au 8 juin, les discussions en séance publique à l’Assemblée nationale ont notamment  permis le renforcement de l’arsenal juridique en faveur de la lutte contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil.

Toutefois, plusieurs associations travaillant sur la problématique du mal logements et l’accès au logement social, parmi lesquelles l’AFVS, dénoncent le recul du projet de loi ELAN sur plusieurs points :

-son retour en arrière sur l’encadrement des loyers

-sa création d’un « bail mobilité » meublé de courte durée de un à dix mois

-sa mise en place d’une procédure de vente de 40 000 logements sociaux par an,

-sa quasi-suppression des normes handicap

Pour en savoir plus, voir :

Livre : L’incendie de Paris-Opéra

L’incendie de l’hôtel Paris-Opéra
15 avril 2005
Enquête sur un drame social

Que valent des vies humaines ?
Dans la nuit du 14 au 15 avril 2005, un hôtel meublé brûlait à Paris près des Galeries Lafayette. Les familles, dont l’hébergement était pris en charge par le Samu social, étaient en situation de précarité, pour la plupart originaires d’Afrique. Vingt-quatre personnes, dont onze enfants, y laissent la vie. Il fallait ne pas laisser s’installer l’oubli.
Ce livre témoigne du désir partagé de rendre publique une expérience extrême et de donner lieu et sens à une mémoire de l’événement.
La sociologue Claire Lévy-Vroelant a enquêté sur ce drame social. Une quinzaine de personnes racontent, cheminant avec leurs mots pour exprimer l’indicible. Enregistrés et réécrits, leurs récits ont pris corps, dessinant des lignes de vie et de migration marquées par la violence d’un système.

Claire Lévy-Vroelant est sociologue de l’habitat et de la ville, professeure à l’université Paris 8, membre du Centre de recherche sur l’habitat de l’unité mixte de recherche LAVUE (CNRS).
Dans ses nombreuses publications, elle interroge la place faite aux nouveaux venus et aux étrangers dans la société urbaine et situe sa recherche dans le cadre plus large de l’histoire des migrations contem- poraines. Elle analyse ces faits sous l’angle des politiques de logement et des politiques sociales mais aussi sous celui des solidarités ordinaires, montrant le rôle des mémoires dans la fabrication plurielle de la ville. Elle a publié chez Créaphis deux livres importants liés à ces questions :

Hôtels meublés, Enquête sur une mémoire de l’immigration, avec la sociologue Céline Barrère (2012)
Une chambre en ville. Hôtels meublés et garnis à Paris, 1860-1990, avec l’historien Alain Faure (2007)

Aux États-Unis une mort sur six est attribuable au plomb

 

Sur les 2,3 millions de morts chaque année aux États-Unis, plus de 400.000 peuvent être attribuées à l’exposition au plomb1.

Une étude scientifique américaine, publiée dans la prestigieuse revue The Lancet Public Health vient de réévaluer à la hausse, et de façon spectaculaire, les effets de l’exposition au plomb sur la santé. Cet élément chimique, très présent dans notre environnement, peut être ingéré ou respiré. Il serait responsable d’une part plus importante que prévu de la mortalité aux États-Unis, notamment pour cause de maladies du cœur et des artères. Le chiffre avancé par les chercheurs est de 412 000 morts chaque année.

L’étude parue le 12 mars est fondée sur un suivi, de 1988 à 2011, de plus de 14 000 personnes constituant un échantillon représentatif de la population adulte américaine. L’exposition au plomb a été évaluée par leur plombémie.

Cette étude est méthodologiquement solide, du fait de la qualité des données collectées par les chercheurs et de la rigueur de leur exploitation. Elle comporte cependant certaines limites. Il existe en particulier la possibilité qu’un facteur non repéré soit la véritable cause des décès observés – une confusion ne pouvant être exclue formellement dans aucune étude épidémiologique. Les auteurs soulignent cependant que plus la plombémie augmente, plus la mortalité augmente, une constatation qui n’est pas en faveur d’une telle confusion.

En plus de la robustesse de l’étude, il existe des arguments à l’appui d’une relation de cause à effet, fondés sur des mécanismes plausibles de toxicité du plomb pour l’organisme. À titre d’exemple, on sait que le plomb favorise l’hypertension.

Ces différents éléments ont permis aux auteurs de livrer leurs conclusions sous la forme de proportion des décès attribuables à l’exposition au plomb. Elle est de 18 % pour la mortalité totale, soit 412 000 décès par an aux États-Unis. L’exposition au plomb serait en cause dans 29 % des cas de décès par maladies cardio-vasculaires, soit 256 000 décès par an.

Si ces chiffres sont impressionnants, ils ne sont qu’une demi-surprise pour les spécialistes. En effet, au fil des années, les chercheurs se sont intéressés aux doses de plomb de plus en plus faibles. Et ont mis en évidence des implications pour la santé d’une partie de plus en plus importante de la population.

Du plomb aux conséquences durables, même aux faibles doses

Avant l’étude du Lancet Public Health, le seuil de toxicité connu pour ses effets cardio-vasculaires était relativement élevé (50µg/L ou microgramme par litre). Cette étude a mis en évidence les mêmes effets avec une plombémie plus faible (10µg/L). À noter que la toxicité de plus faibles plombémies était déjà établie pour le développement du cerveau et du système nerveux central de l’enfant.

Avec ce seuil abaissé, on inclut dans le calcul du risque attribuable au plomb une plus grande part de la population, au point que cette part représente désormais la majorité de la population.

L’étude américaine a impliqué des sujets âgés de 20 ans et plus, de 1988 à 1994 et suivis jusqu’en 2011. Il s’agit donc de personnes qui ont ou auraient eu cinquante ans et plus aujourd’hui. Leurs plombémies étaient plus importantes que celles constatées dans les générations suivantes car dans leur enfance, ces personnes ont respiré un air beaucoup plus concentré en plomb. En effet, les carburants automobiles en contenaient encore aux États-Unis jusqu’en 1975, année de leur interdiction. En France, la teneur autorisée en plomb dans l’essence a diminué à partir des années 1990. Puis ce métal lourd a été interdit en 2000. Pour autant, les plombémies observées chez les personnes nées après cette interdiction ne sont pas tombées à zéro, en raison des autres sources d’exposition, et le risque pour la santé n’a donc pas disparu.

1. Cet article a été rédigé à l’aide des informations et des analyses fournies pas le site The Conversation, qui est un média en ligne d’information et d’analyse de l’actualité indépendant, qui publie des articles grand public écrits par les chercheurs et les universitaires. 

Meilleurs vœux 2018

Nos vœux ? Que l’année 2018 soit bonne pour vous et vos familles. Qu’elle soit porteuse d’un monde meilleur. Qu’elle connaisse des progrès vers l’éradication du saturnisme. Ensemble, la route paraîtra moins difficile. Donnons à nos projets un peu plus de nous-mêmes pour construire un futur serein. 

« Exposition des femmes enceintes aux métaux et métalloïdes » Une étude de Santé publique France

Les femmes enceintes sont-elles exposées aux métaux ? Quelles sont les principales sources d’exposition ? Santé publique France publie les tomes 2 et 3 du volet périnatal du programme national de bio-surveillance sur l’imprégnation aux métaux et les recommandations. Ces données inédites analysent pour la première fois au niveau national l’exposition aux métaux et métalloïdes de plus de 4 000 femmes enceintes. Ces résultats complètent ceux du tome 1 concernant les polluants organiques. L’ensemble de ces résultats permettent d’obtenir pour la première fois des indicateurs nationaux fiables et pertinents de l’exposition aux substances chimiques sur une population particulièrement vulnérable aux effets potentiels des polluants.

La première étude nationale de biosurveillance chez les femmes enceintes

La biosurveillance est indispensable aujourd’hui en santé environnement. Elle permet de mesurer les expositions avant que se produisent les effets sanitaires, d’aider à mesurer l’efficacité des politiques publiques et surveiller les évolutions des expositions aux substances qui nous entourent. La connaissance des niveaux d’exposition des femmes enceintes et les modes d’imprégnation sont des enjeux majeurs de santé publique, c’est pourquoi le ministère en charge de la Santé et le ministère en charge de l’Environnement ont confié à Santé publique France la mise en œuvre du volet périnatal du programme national de biosurveillance. Ce volet s’appuie sur un sous-échantillon représentatif de 4 145 femmes enceintes ayant accouché en 2011 en France continentale (hors Corse) et incluses dans la cohorte Elfe, pilotée par l’INED et l’INSERM.

Des métaux présents dans l’environnement retrouvés chez toutes les femmes enceintes

13 métaux et métalloïdes ont été dosés : l’aluminium, l’antimoine, l’arsenic total, le cadmium, le césium, le chrome, le cobalt, l’étain, le mercure, le nickel, le plomb, l’uranium et le vanadium.

A l’exception de l’uranium, l’ensemble des polluants mesuré était présent dans l’organisme des femmes enceintes étudiées :

  • Le plomb et le mercure sont mesurés à des niveaux moindres que ceux mesurés dans le passé en France.
  • Comparé aux autres pays, en France, les femmes enceintes sont plus imprégnées au mercure et à l’arsenic. Cela pourrait en partie s’expliquer par des différences de comportements (consommation de produits de la mer).
  • Les niveaux d’imprégnation observés par les autres métaux sont du même ordre de grandeur que ceux observés dans des études antérieures.
  • Les sources d’imprégnation les plus courantes sont le tabac et l’alimentation.

Des indicateurs indispensables en santé environnement

L’exposition pendant la grossesse à ces polluants pourrait avoir des répercussions sur la santé de l’enfant et de la mère. C’est pourquoi, ces données sont importantes afin d’apporter des indicateurs aidant les pouvoirs publics à limiter l’exposition des femmes à ces substances, à mesurer dans le temps l’efficacité des mesures mises en place et à bien comprendre les modes d’imprégnation. Ces données permettent d’établir des valeurs de référence utiles pour caractériser les expositions en cas de pollution locale ou d’événement de surexposition. L’ensemble des résultats du volet périnatal de biosurveillance montre qu’il est possible d’agir et que l’action est d’autant plus efficace que des seuils sanitaires existent.

On peut se procurer les trois tomes de cette étude en se rendant sur le site de Santé publique France,  et plus précisément pour :

  • Le tome 1, concernant les polluants organiques, cliquer ici
  • Le tome 2, concernant les métaux et métalloïdes, cliquer ici
  • Le tome 3, concernant les conclusions générales de l’étude, cliquer ici

L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui

L’AFVS participe au collectif Le Sursaut Citoyen. Certaines annonces récentes des pouvoirs publics sont inquiétantes : une proposition de loi, actuellement en discussion au Parlement, permettrait la rétention administrative anticipée des personnes «dubliné.e.s»(1). Par ailleurs, début 2018, un projet de loi sur l’immigration et l’asile risque d’accroître encore le dispositif répressif à l’encontre de l’ensemble des personnes migrantes.

C’est pourquoi le collectif a décidé de rendre public, ce 18 décembre, la déclaration suivante :

En cette journée internationale des migrants, nous pensons à ces milliers d’enfants, de femmes et d’hommes qui ont péri en Méditerranée, dans le désert ou en captivité, alors qu’ils avaient entrepris un voyage pour une vie meilleure, plus sûre et plus digne, comme tout être humain peut la désirer. Hommage à tous ces exilés qui ont dû risquer leur vie à cause de plusieurs décennies de politiques des pays les plus riches qui ont rendu les routes de l’exil impraticables et périlleuses.
En cette journée mondiale des migrants, nos pensées se portent également vers tous et toutes ces citoyens et citoyennes engagé⋅e⋅s qui, en France, en Europe et dans le monde, pensent qu’accueillir les personnes migrantes, manifester de la solidarité envers elles, c’est construire l’humanité d’aujourd’hui et le monde de demain.
Les obstacles mis sur les routes des migrants font le jeu des profiteurs de malheur, qui sèment le trouble et la terreur en se livrant au trafic d’êtres humains, au racket et à l’esclavage. Ces maux doivent être dénoncés et combattus. Or l’arsenal répressif déployé aveuglément par les gouvernements européens frappe du même coup les personnes migrantes, renforçant encore la nécessité pour elles de recourir à des réseaux criminels.
La France est en première ligne de ce mauvais combat. Une proposition de loi actuellement en discussion au Parlement permettrait la rétention administrative anticipée des personnes «dubliné.e.s», puis, début 2018, un projet de loi sur l’immigration et l’asile risque d’accroître encore le dispositif de répression à l’encontre de l’ensemble des étrangers. Sans attendre l’adoption de ces réformes, le ministre de l’Intérieur, via une circulaire en date du 20 novembre, a exhorté les préfets à obtenir des résultats rapides en matière d’expulsion de personnes en situation irrégulière. Pour ajouter encore au caractère inacceptable de cette politique, d’autres mesures sont envisagées qui remettraient en question le principe de l’accueil inconditionnel dans les structures d’hébergement d’urgence, et viseraient à contraindre les acteurs associatifs opérant dans ces centres à participer au tri entre « bons » et « mauvais » migrants.
L’action extérieure de la France est à l’avenant. Le président Macron s’indigne du traitement des migrants détenus en Libye, et des marchés aux esclaves, qu’il feint de découvrir quand les ONG alertent sur leur existence depuis plusieurs années. Mais ni la France ni l’Europe n’envisagent de renoncer à financer les « autorités » libyennes pour qu’elles continuent de bloquer les migrants, et donc à fermer les yeux sur les violences et les trafics dont elles se rendent de fait complices.
L’argumentaire est toujours le même: la France, comme l’Europe, ne peut pas accueillir toute la misère du monde… Sauf que « toute la misère du monde » n’a aucunement l’intention de venir en France ou en Europe ! Les chiffres l’attestent clairement. Entêtées dans cette logique manichéenne de tri, les autorités des pays européens refusent d’admettre que les causes des migrations sont multiples, et d’envisager, en conséquence, que les critères pour accueillir et accorder une protection le soient aussi.
Dans nos actions de terrain, nous, associations et organisations citoyennes, constatons quotidiennement les conséquences de ces orientations : maltraitance des migrants, violation de leurs droits fondamentaux, criminalisation des bénévoles, affaiblissement des principes guidant le travail social et la protection des personnes les plus fragiles, et donc les fondements mêmes de la solidarité nationale.
Cette politique se développe sans concertation large avec les centaines d’associations locales, collectifs citoyens ou organisations nationales qui travaillent aux côtés des personnes migrantes. En dépit de nos demandes, le gouvernement se barricade derrière ses certitudes, se limitant à quelques rencontres avec certains acteurs pour les informer de ses décisions et confirmer son choix de pratiques démagogiques, au demeurant dénuées de réalisme, érodant chaque jour un peu plus nos chances de construire un futur fait de droits, de solidarité et de respect.
Dans ce contexte plus qu’inquiétant, nous avons pris l’initiative, le 21 novembre, de lancer les « États généraux des migrations ». D’abord marqués par des rencontres en régions de tous les acteurs citoyens impliqués, les idées et propositions qui en émergeront seront ensuite discutées à l’occasion d’une session nationale plénière prévue au printemps prochain. Notre objectif est de faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour une autre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux.
Ce 18 décembre, en soutien à tous et toutes les migrant⋅e⋅s, nous sommes fermement décidés à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques.

1 On utilise cette expression pour désigner les personnes « placées en procédure Dublin », c’est-à- dire que le règlement européen Dublin III autorise à renvoyer dans l’État de l’UE par lequel elles ont transité avant d’arriver en France.

Invitation – Inauguration des locaux de l’AFVS, à l’occasion de la semaine de la prévention de l’intoxication au plomb

La campagne de sensibilisation lancée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le cadre de la semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb, une initiative de l’Alliance mondiale pour l’élimination des peintures au plomb, se déroulera cette année du 22 au 28 octobre 2017.
Le but de cette campagne est d’attirer l’attention sur la nécessité de prendre des mesures pour lutter contre les effets de l’exposition au plomb sur la santé, en particulier chez les enfants.
La semaine vise notamment à amener les gouvernements, l’industrie et les consommateurs à agir davantage pour éliminer les peintures au plomb.
A cette occasion, l’AFVS organise un après-midi d’information à laquelle vous êtes cordialement invités.

De 15 h à 17 h vous pourrez participer à la projection du dernier film documentaire de l’association, « Notre plomb quotidien« , et prendre part ensuite aux débats, obtenir des conseils juridiques concernant vos problèmes de santé liés aux conditions de logement et vous informer sur le saturnisme et ses conséquences.
De 17 h à 19 h nous inaugurerons nos nouveaux locaux. Nous vous invitons à partager un moment de convivialité et d’échanges avec les familles adhérentes de l’AFVS et nos partenaires autour d’un verre.

Journée mondiale de l’habitat – Portes ouvertes à l’AFVS

 

 L’Assemblée générale des Nations unies a désigné le premier lundi d’octobre de chaque année comme Journée mondiale de l’habitat, dans sa résolution 40/202 du 17 décembre 1985.

Cette journée a pour objectif de rappeler à la communauté internationale sa responsabilité collective dans l’avenir de l’habitat humain et met l’accent sur le droit  fondamental de tous à un logement adéquat.

L’habitat est au cœur de l’objectif 11 des 17 objectifs de développement durable adoptés lors du Sommet mondial sur le développement durable. Il a pour but d’assurer, d’ici à 2030, l’accès de tous à un logement et à des services de base adéquats à un coût abordable.

Cette année, le thème retenu de la journée est « Politique du logement – Des habitations abordables » et elle aura lieu le lundi 2 octobre 2017.

A l’occasion de cette journée, l’AFVS organise une « journée Portes ouvertes » dans son local au 20 Villa Compoint – 75017 Paris.

Nous souhaitons insister sur l’un des thèmes choisis par ONU Habitat visant à promouvoir une politique de développement durable qui puisse assurer un logement approprié pour tous et notamment « un environnement sûr et sain pour tous avec une attention particulière portée aux besoins des enfants, des jeunes, des femmes, des personnes âgées et des personnes handicapées ».

Lors de cette journée, vous pourrez assister à la projection du dernier film documentaire de l’association « Notre plomb quotidien », obtenir des conseils juridiques concernant vos problèmes de logement (insalubrité, indécence…) et vous informer sur le saturnisme et ses conséquences autour d’une boisson.

JOURNÉE MONDIALE DE L’HABITAT
Portes ouvertes à l’AFVS

Lundi 2 octobre de 10h à 16h

20 Villa Compoint (au fond de la cour à gauche) – 75017 Paris

Le bilan d’activité 2016 est en ligne

Le bilan d’activité 2016 de l’AFVS a été adopté par l’assemblée générale des adhérents le 10 avril 2017.

En voici le texte, qu’il est possible télécharger.